Les quatre profils d’attachement
L’homme éprouve la nécessité biologique d’être en lien avec les autres personnes. Cela lui permet de réguler ses émotions, d’être à l’aise dans ses pensées, de donner du sens à sa vie et enfin d'être en équilibre émotionnellement. Ces divers éléments peuvent se produire lorsqu’il a une proximité psychique et physique avec l’autre notamment dès la petite enfance avec ses parents.
La théorie de l’attachement repose sur les recherches du Dr John Bowlby, psychiatre et psychanalyste anglais dans les années 50.
Sa théorie consiste à évoquer ce dont l’enfant a besoin pour se développer et grandir normalement sur le plan affectif et social pour former une relation affective et émotionnelle tout au long de sa vie.
Le profil d’attachement se détermine dans les 18 premiers mois de l’enfant.
Selon ce qu’il aura vécu à ce moment-là, l’enfant développera un des quatre profils d’attachement, à savoir :
- sécure,
- anxieux,
- évitant,
- désorganisé / chaotique.
Selon le type d’attachement chaque personne va réagir de façon différente dans le cadre de ses relations.
Dans cet article, j’évoque succinctement chacun des profils mais ils sont détaillés un par un dans la rubrique « articles ».
Le profil sécure :
Il concerne 1 personne sur 2.
Les personnes de ce profil sont à l’aise dans leurs relations sentimentales, ils ont eu une enfance épanouie où la confiance a eu une large place.
Cela se traduit dans leur vie d’adulte où évoquer leurs émotions, leurs sentiments ne pose pas de problème. Ils sont à l’aise pour débuter une nouvelle relation même si la précédente n’a pas été une réussite.
Le profil anxieux :
Il concerne 15% de la population.
Ce type de profil est un des trois profils « insécure ».
L’enfant n’a pas été rassuré dans le cadre de sa toute petite enfance par ses parents. Il sera donc sans cesse à la recherche de preuves d’amour de la part de son ou sa partenaire. Il s’agit d’un vide émotionnel qui cherche à être comblé.
La plus grande peur est celle d’être quitté(e).
Le profil évitant :
Il concerne une personne sur quatre.
Il s’agit également d’un profil dit « insécure ».
L’enfant n’a pas trouvé le cadre rassurant qu’il cherchait. Ses demandes d’amour auprès de ses parents n’ont pas été à la hauteur de ses attentes. L’enfant a considéré que l’amour rimait avec souffrance. Il va finalement garder cette souffrance en mémoire et va se construire un bouclier affectif. Dans sa vie sentimentale, l’évitant(e) gardera ses distances et aura besoin d’une indépendance bien marquée.
La plus grande peur est le rejet.
Le profil désorganisé ou chaotique :
Il concerne 5% de la population.
Il s’agit d’un profil où sont mélangés le profil anxieux et le profil évitant.
Ce profil est caractérisé par une forte instabilité émotionnelle et comportementale.
Enfant, il a vécu des évènements traumatiques qui l’ont plongé dans une insécurité émotionnelle et relationnelle forte.
Cette insécurité le rend instable et peut par la nécessité de coller son ou sa partenaire et d'être en extrême demande et ensuite de prendre ses distances. Il s’agit de véritables tempêtes émotionnelles qui peuvent être difficiles à vivre tant pour lui que pour l’autre.
La plus grande peur : l’abandon et le rejet en même temps.
Il est important de souligner que le profil d’attachement n’est pas une « destinée » ni un défaut ou un problème de personnalité mais plutôt une façon différente de gérer les relations en fonction de sa propre histoire d’attachement.
Il est possible de travailler sur soi-même pour se libérer des schémas répétitifs et des comportements nocifs.
Il est également possible de trouver un équilibre dans sa vie lorsqu’on la partage avec une personne de profil insécure en comprenant son mode de fonctionnement.
Pour cela, n’hésitez pas à me contacter pour un éventuel accompagnement.
Par Sophie Paterson
Coach en développement personnel
être Pleinement Soi