Comment reconnaitre un(e) Pervers(e) Narcissique (PN)


Certains ou certaines ont eu la malchance de « tomber » sur un partenaire PN sans s’en s’apercevoir et en ont fait les frais, hélas.

Cet article vous permettra peut-être d’en prendre conscience si vous êtes dans cette situation et ainsi de faire la seule chose à faire : fuir très loin quand toutefois cela est possible.


Parmi les nombreuses définitions que l’on peut trouver, j’ai opté pour celle-ci :

Il s’agit d’un trouble de la personnalité, maladie mentale complexe, cousine de la psychopathie que l’on guérit très difficilement. 

En revanche, le trouble mental relève, quant à lui, d’un déséquilibre chimique (dépression) qui peut être guéri par des médicaments.

Le trouble de la personnalité est dû à des structures cérébrales altérées qui se forment au fil du temps en réponse à divers événements d’origine traumatique dans l’enfance.

Le PN présente souvent un comportement de manipulateur qui inclut de la violence verbale et émotionnelle.


Part du PN dans la population :

Diagnostiquer les PN n’est pas une chose facile dans la mesure où ces personnes ne savent pas qu’elles en souffrent donc elles passent au travers des différents diagnostics.

Néanmoins, d’après des études menées, on compte 1% de la population souffrant de ce trouble. Parmi ce 1%, on retrouve 75% d’hommes.


Les 4 piliers qui révèlent ce trouble

  1. Le manque d’empathie (impossibilité de tisser des liens sains et continus avec les autres)
  2. La volonté de grandeur (se sentir supérieur)
  3. Le sentiment chronique d’avoir toujours raison (rejet de la responsabilité sur les autres)
  4. Besoin de rechercher l’admiration et la validation de son entourage


Les différents signes et attitudes d’un PN :

Il présente une importance personnelle exagérée, se sent très spécial et attend des autres un traitement tout particulier.

Il aime se mettre en avant, briller, peut paraître ouvert et sympathique à première vue, allant même jusqu’à une attitude séductrice. 

En société, il cherche à être au centre des conversations et ainsi satisfaire son besoin de focaliser l’attention. L’apparence prime sur tout le reste. Il peut s’en dégager un sentiment de supériorité.

Ce qu’il souhaite avant tout est de capter l’admiration et l’affection. Il peut ressentir de la jalousie envers les autres mais pense que ce sont les autres qui le sont à son égard.

Il a tendance à exagérer ses actes et ses compétences et de ce fait, a tendance à en faire toujours trop. (Rire trop fort, trop exagérer, trop parler…)

Il apprécie tout particulièrement de posséder le meilleur en ce qui concerne les biens matériels même si son niveau de finance ne le permet pas toujours.

Il n’éprouve pas d’empathie envers son entourage ce qui lui permet de tirer bénéfice de chacun sans éprouver le moindre scrupule. 

Il recherchera donc son intérêt dans chaque situation, se servira des uns et des autres pour servir ses propres objectifs. C’est une personne qui peut se montrer autoritaire, incapable de mener une discussion longue et construite. 

Il essaiera de retourner la situation et ira même jusqu’à nier une évidence en faisant douter son interlocuteur. De ce fait, ce dernier sera poussé à se remettre en question. Cela peut progressivement aller jusqu’à une perte de confiance et une réelle diminution de l’estime de soi.

En bref, il va se servir des autres pour renforcer son ego et sa propre estime de soi. Il vampirise d’une certaine façon : il restera avec son/sa partenaire tant que ses besoins seront satisfaits.

Il est tellement autocentré qu’il considère son/sa partenaire comme « son objet » ou « son jouet ». A noter que si le PN voit « son objet » s’éloigner ou moins lui donner, il redoublera defforts pour aller le/la reconquérir et retrouver la domination qu’il exerce. 

Ce dernier peut, en effet, reprocher à son/sa partenaire tout ce qu’il est ou ce qu’il fait et ainsi se dédouaner de toute culpabilité en retournant la situation.

C’est ainsi que le partenaire victime devra rompre ce cercle vicieux et quitter définitivement le conjoint PN.

Si toutefois, le partenaire doit maintenir des contacts (s’il y a des enfants par exemple), il sera nécessaire de les limiter au strict minimum pour sortir une bonne fois pour toute de cette emprise malsaine.

Si vous constatez que vous êtes dans ce schéma et que vous souhaitez en sortir, n’hésitez pas à me contacter. Je vous proposerai un accompagnement sur mesure pour en sortir définitivement et ainsi retrouver pleine possession de votre vie.



Source : « Guérir suite à un abus narcissique » de Lorenzo Calamita